Neil Young est une légende voire une désormais institution, un artiste protéiforme, un survivant d’une époque lointaine qui fait de lui une archive vivante. Du folk au rock le plus « testiculaire » qui lui valut d’être une souvent considéré comme le parrain du grunge, il a signé quelques chansons qui sont rentrées dans le patrimoine de la musique populaire de ces cinquante dernières années. Moins célébré que Dylan mais tout autant respecté, l’homme issu du mouvement hippie est, sans renier une certaine verve utopique, ancré dans son époque et impliqué dans nombre de combats on ne peut plus contemporains…
Auteur : anthropart
Marcel Aymé, le Passe-muraille des lettres françaises
Romancier, essayiste, nouvelliste, dramaturge, nouvelliste, scénariste, dialoguiste et occasionnellement journaliste, Marcel Aymé, longtemps méprisé par l’intelligentsia, fut un écrivain populaire dont la plume traverse le temps grâce à la richesse et à la dimension philosophique de ses écrits. Observateur sagace plus que moraliste, il donna à voir et à lire à travers une œuvre très variée son regard tendre, plein de compassion mais aussi ironique sur ses contemporains. Sorte de Céline « lumineux », sans complaisance aucune, son humour grinçant n’épargna cependant pas les travers de son époque qui pour certains sont toujours hélas ô combien d’actualité.
Sexe et nudité dans l’art contemporain, le concept des sens ?
Si le sexe et la nudité ont toujours été intégrés dans la création, de manière plus ou moins directe selon les siècles, les civilisations et les cultures, jamais les artistes ne s’y sont autant adonnée que ces dernières décennies. Déflagration de la révolution sexuelle et des mœurs engagée durant les années soixante qui a profondément et durablement décorseté les esprits comme les corps. Le monde occidental regorge donc de propositions artistiques qui usent et parfois abusent de la chair ou de la copulation… Des fresques de Pompéi au Domestikator de Youp Van Liechout, l’utilisation du sexe et de la dénudation par les artistes issus de notre société contemporaine est-elle toujours justifiée voire défendable ? Parfois refuge des artistes sans intérêt ou en mal d’inspiration, de la transgression ou de la revendication est-on passé à la marchandisation ?
Hubert Selby ou l’altérité sans fard
Ecrivain autodidacte, la vie d’Hubert Selby Jr. fut longtemps marquée du sceau de l’indigence et des afflictions tant physiques que psychiques. Rien de plus normal, donc, que cet écrivain ait su décrire comme personne l’horreur et les immondices du modèle américain. Se nourrissant d’une réalité que se refuse à voir la société américaine, lui qui venait du bas de l’échelle sociale et qui vécut la plupart de sa vie dans un dénuement matériel lancinant donna à lire les voix de ceux que l’on cache. Dévoilant la part sombre de tout individu qu’il dissimule ou contre laquelle il lutte, ses écrits ont traité avec une rare violence et dénudation de sujets que nos dirigeants aiment à mettre sous le tapis…
Il était une fois Leone
S’il connut le succès avec ses westerns, Sergio Leone fut un réalisateur dont l’œuvre ne peut se résumer à ce genre qu’il sut redéfinir en apportant sa « latinité ». Même si certains n’y voyaient ou n’y voient encore qu’un simple faiseur de divertissement, Leone était à sa manière un artiste engagé. Témoin désillusionné de son siècle, il ne cessa de mettre en scène le pire comme le meilleur de l’âme humaine noyée dans la cruauté d’un monde où la cupidité et le cynisme prédominent…
Alain Bashung, les volutes du ciel
Quand il décéda le 14 mars 2009, ce ne fut pas juste un chanteur qui s’en alla mais un des derniers princes de la Chanson française. Bien que puisant ses racines dans la musique anglo-saxonne, Alain Bashung savait donner une couleur singulière à ses œuvres musicales, puisant notamment dans notre particularisme tricolore et un phrasé très particulier qui lui venait de son enfance passée dans l’Est de la France. Vouant sa vie à la musique, se renouvelant d’album en album et n’hésitant pas à déconcerter, il sut obtenir le succès populaire sans pour autant sacrifier l’audace et l’exigence.
Aldous Huxley, saint annonciateur ou apôtre repenti d’un Nouvel Ordre Mondial fantasmé ?
Souvent cantonné à son roman le plus célèbre Le meilleur des mondes, Aldous Huxley est un auteur dont l’influence dépasse largement les sphères de la littérature. A l’instar d’Orwell ses œuvres dystopiques ont annoncé prophétiquement nombre des maux et périls de notre société contemporaine. Cependant, au regard de l’exactitude de certaines de ses « prédictions », il convient de se pencher sur cet homme dont le parcours révèle plusieurs zones d’ombre et qui tendent à confirmer que s’il nous mit en garde avec une telle précision c’est parce qu’il compta parmi les principaux investigateurs de ce que l’on nomme communément aujourd’hui « Nouvel Ordre Mondial ». Ses avertissements quant à la domestication des masses, les expérimentations sur le génome humain, l’eugénisme, la suprématie de la science au détriment du spirituel, les périls écologiques ou démographiques, n’en prenant que plus de poids. Comme il le constata lui-même quelques années avant de passer l’arme à gauche, ce qui relevait de la science-fiction étant en passe de devenir réalité… ou l’étant déjà !
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